Marie-Andrée Baril est une artiste visuelle multidisciplinaire autodidacte, née à Thetford Mines en 1982. Elle grandi à la campagne à proximité du village de Saint-Ferdinand.
Depuis sa tendre enfance Marie-Andrée dessine, peint, sculpte de petites poupées de fil de fer quand elle va à l’atelier de réparation mécanique de son père. Touche à toutes sortes de médiums. Aussi la couture à l’adolescence avec à sa grand-maman Côté. Fait des bijoux en pâte Fimo et en fait un petit business à la polyvalente. Au fil des années elle se consacre davantage au dessin. Elle aime particulièrement le dessin réaliste au crayon graphite. Elle en fera pendant plusieurs années sa spécialité.
À l’âge de 18 ans Marie-Andrée devient mère pour la première fois, Malika née en 2001 et une seconde fois à 24 ans, Damian né en 2007. Son rôle de mère l’éloigne un peu de l’art et elle se consacre à sa nouvelle réalité. Elle devient éducatrice en service de garde. Avec ses enfants elle explore l'univers de la photographie, en créant d'originales mises en scènes pour capturer l'évolution de ceux-ci.
La vie la ramènera à ses crayons puisqu’en 2008 Marie débute une carrière dans l’art du tatouage. Parallèlement elle fait aussi du perçage corporel et gère un studio pignon sur rue au centre-ville de Victoriaville. Elle opère avec sa mère ce studio pendant près de 8 ans, des années biens mouvementées!
En 2012, après une période difficile, Marie-Andrée à besoin d’un nouveau défi. Depuis toujours Marie aime le tatouage, mais aime aussi les magazines de tatouage. D’ailleurs à 14 ans sa mère lui avait payé un abonnement à TATTOO MAGAZINE, elle rêvait secrètement qu’un jour, elle aussi elle s’y trouverait sur l’une de ces pages couvertures de magazine.
Alors fin 2012 Marie se met au modeling alternatif. Elle réussit à être publiée dans plusieurs magazines spécialisés de tatouage à l'international, calendriers, collaborations pour des marques de vêtements… Ce fût pour elle une grande réussite et un défi qui lui a permis de réparer plusieurs morceaux brisés et lui a permis de s’émanciper. Depuis quelques années Marie-Andrée a mis de côté le modeling mais l’intérêt y est toujours.
Mai 2015, Marie décide de travailler d’une autre façon, abandonne le perçage corporel, elle décide d’ouvrir un studio de tatouage privé, toujours à Victoriaville.
Train de vie moins chargé elle se remet à ses pinceaux tranquillement. Chose qu’elle adore... Elle mène une vie calme et rangée et crée le plus possible!